Burkina Doc !

L’APESS œuvre pour la rénovation de l’activité de l’élevage traditionnel. Elle est née en 1989 dans le prolongement d’un programme pilote sur les cultures fourragères initié par la coopération suisse au Burkina Faso, en réponse aux effets des sécheresses répétitives et à leurs conséquences sur la déstructuration du milieu des éleveurs.
Face au secteur de l’élevage dans un contexte en mutation, pression croissante sur les ressources naturelles, augmentation de la demande, concurrence des produits importés, manque d’intérêt des politiques pour une forme d’élevage basé sur les traditions, APESS a choisi une vision originale qui promeut un élevage moderne, tourné vers l’avenir, mais offrant des perspectives aux éleveurs liés à la tradition, en s’appuyant sur leurs savoirs et en respectant leur identité.

A cette question d’APESS « Que faut-il entreprendre pour soulager les éleveurs ? »
Il est ressorti que les pasteurs avaient besoin d’éducation et de formation, de respect, d’échange d’expériences et de sensibilisation sur l’importance de l’activité d’élevage.
 Président de son Conseil d’Administration : Amadou Hamadoum DICKO

Son organisation
Les CRIPA (Centres Régionaux de Coordination Inter-pays)

L’APESS regroupe près de 30 000 éleveurs de 13 pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre.
Son action influence directement environ 70 000 familles dans le milieu des éleveurs traditionnels.
Ils sont organisés en 3 pôles  correspondent à 3 Centres Régionaux de Coordination Inter-pays (CRIPA) (Cliquer sur la carte pour l’agrandir)

–  Le Pôle Ouest à Thies (Sénégal) : pour la Mauritanie, le Sénégal, la Gambie, la Guinée Bissau et la Guinée  (en orange sur la carte)
–  Le Pôle Centre-ouest à Dori (Burkina Faso) : pour le Bénin, le Burkina Faso, le Mali et le Niger (en gris sur la carte)
–  Le Pôle Centre Est à Garoua (Cameroun) : pour le Tchad, le Cameroun, le Nigeria et la République Centrafricaine (en vert sur la carte)
Le Secrétariat Général, basé à Ouagadougou au Burkina Faso, est chargé de la coordination de l’ensemble de la vie associative et des activités ainsi que les relations avec les partenaires.
APESS dispose de 3 bureaux de coordination CRIPA qui coordonnent la mise en œuvre des activités sur le terrain.

Des Activités

Dans le cadre des Objectifs du projet 3 frontières (3F) (2019-2024)

Objectif global : contribuer au développement et à la paix des territoires transfrontaliers.
Objectif spécifique : appuyer le développement socio-économique et renforcer la cohésion sociale dans les territoires transfrontaliers.
Voir les articles :
–   Projet « 3 frontières » : La composante I lancée à Dori /Faso.net du 15 mai 2020
–   Au Mali, Burkina Faso et Niger, relance économique et cohésion sociale dans le zone transfrontalière / de AVS  (Agronomes et vétérinaires sans frontières)

–  La mise en place des espaces nationaux de concertation des femmes APESS du Burkina, Mali, Niger en 2019
–  Un atelier pour la mise en place d’un espace transfrontalier de concertation des jeunes du Burkina, du Mali et du Niger  en 2021
En 2021 le Togo s’est ajouté aux 13 pays de l’APESS et des espaces de concertation avec comité de gestion pour les femmes et pour les jeunes au Togo ont été mis en place.

Dans le cadre du Projet Mobilité Pastorale transfrontalière apaisée et Stabilité Sociale au Sahel (MOPSS)

Le projet MOPSS couvre 5 pays (Niger, Burkina Faso, Mali, Togo et Bénin) et vise la construction d’infrastructures agropastorales, l’animation de cadres de concertation multi-acteurs et la réalisation de plaidoyers au niveau régional pour accompagner les pays membres dans l’amélioration des conditions des agro-éleveurs à travers la prévention, l’atténuation et la gestion des conflits
Le MOPSS couvrira en tout 54 communes dans trois espaces transfrontaliers que sont le Liptako-Gourma, le Kénédougou (Ouest du BF) et le Wapo (W-Arly-Pendjari-Oti-Keran). Les pays concernés sont le Burkina, le Benin, le Niger, le Mali et le Togo
Voir l’article de Faso.net du 19/03/2021:
Mobilité pastorale transfrontalière au Sahel : Le MOPSS pour renforcer la résilience des populations agropastorales

Des sessions de formation des acteurs judiciaires sur les droits fonciers des pasteurs et agropasteurs
Journées d’information et de formation d’élus – APESS  Novembre 2019
Journées d’information et de formation d’élus locaux, de commissions foncières, de services déconcentrés de l’élevage, de l’agriculture et de l’environnement, de la police, de la gendarmerie et des leaders d’éleveurs de la province de la Comoé au Burkina Faso sur les problématiques liées au droit foncier pastoral nov 2019
Dans le cadre du Projet de Dialogue pour une Transhumance Apaisée (PRODIATA)
APESS veut développer une approche basée sur les règles de droit par des outils juridiques aux niveaux local, national et régional pour informer et éduquer la population locale à propos de ses droits.
Ses résultats attendus sont :
–  Les différents textes normatifs régissant le domaine foncier et pastoral ainsi que les autres textes sectoriels relatifs à la gestion des ressources naturelles sont connus ;
–  Les droits fonciers de la diversité des acteurs ruraux dont les pasteurs et les agro pasteurs sont connus ;
–  La procédure de règlement des conflits fonciers-pastoraux est connue ;
–  Des solutions en vue d’une meilleure harmonisation de la jurisprudence sont dégagées.
Voir les articles du Faso.Net :
–   Droits fonciers des pasteurs et agropasteurs : Les acteurs judiciaires renforcent leur capacité / du 24 décembre 2020
–   Droits fonciers des pasteurs et agropasteurs : Des acteurs judicaires renforcent leurs capacités en la matière / du 7 mai 2021

Dans le cadre des activités du Projet Régional d’Appui au Pastoralisme au Sahel (PRAPS) 
Un forum en vue de mettre en place un accord bilatéral sur la gestion de la transhumance entre la région de Diffa (Niger) et la région du Lac (Tchad) en vue d’un corridor Niger-Nigéria-Tchad-Cameroun.
–  Présenter la situation de la transhumance dans les deux régions ;
–  Identifier les contraintes majeures à l’exercice de la transhumance dans lesdites régions frontalières et identifier les défis et les opportunités ;
–  Identifier les acteurs majeurs à intégrer dans le cadre de concertation et ce, en fonction des problématiques retenues ;
–  Faire une analyse des parties prenantes et établir leurs rôles et responsabilités au niveau du cadre de concertation ;
–  Élaborer une feuille de route consensuelle pour les prochaines actions à entreprendre.
Une étude sur l’impact de l’effet covid sur les exploitations familiales Agropastorales.
La fermeture des frontières a eu un  impact très lourd pour les pasteurs transhumants.
 Note d’analyse des premiers impacts de la pandémie du COVID 19 sur les Exploitations Familiales Agropastorales membres de l’APESS

APESS et ses réseaux

APESS travaille en partenariat avec 2 autres organisations régionales de producteurs, le RBM (Réseau Billital Maroobè) et le ROPPA (Réseau des organisations paysannes et de producteurs de l’Afrique de l’Ouest) pour la mise en place de ces programmes transfrontaliers et avec l’UMPL/B pour la filière Lait local au Burkina Faso. Et des associations de solidarité internationale comme OXFAM Solidarité-Belgique, AVSF (Agronomes et vétérinaires sans frontières), l’ONG GRET (Groupe de Recherche et d’Échanges Technologiques), CARE.
Ensemble ils interviennent auprès des différentes instances politiques pour une réelle reconnaissance du métier d’éleveur et de l’importance d’intégrer le pastoralisme dans les politiques et stratégies régionales, afin de le reconnaître à sa juste valeur.

CONTACTS ET LIENS

Secrétariat Général
Adresse : 04 BP 590 Ouagadougou 04
Rue Kon Deng Wondbo – Porte 1455
(Quartier Gounghin, près du Petit Paris)
Tel : (+226) 25 34 66 36
Mail : apessafrique@gmail.com
sg@apess.org
Facebook APESS Afrique
Site : APESS
Voir aussi le document d’orientation stratégique de l’APESS :
Pour un élevage familial moderne de vie